« C’est un projet complet pensé par des africains et qui permettra de booster nos municipalités. »

Sally Bilaly Sow est un blogueur et web activiste guinéen très engagé pour sa communauté. Le bénévolat est un crédo pour celui-ci qui a cofondé avec des amis en 2015 la communauté Open Street Map Guinée en 2015. Il a également travaillé dans beaucoup de projets à orientation numérique. Tour à tour, il a été responsable technique et assistant du projet GuinéeVote en 2015 ; responsable technique du projet Lahidi entre 2016 et 2017, et principal organisateur du Forum du numérique au Foutah (à Labé) en 2019.

Sally Bilaly Sow est également consultant dans le domaine digital. Il a dirigé de nombreuses campagnes de mobilisation citoyenne en ligne dans son pays. Son engagement et sa détermination en faveur d’une citoyenneté responsable et augmentée lui ont valu d’être sacré lauréat de la première édition de Connections Citoyennes de CFI médias en 2016. Monsieur Sow a été aussi nominé en 2018 parmi les 100 jeunes les plus influents en Afrique de l’Ouest.

En mars 2019, constatant du fait que des femmes accouchent à même le sol dans le poste de santé de Besseya, l’association Villageois 2.0 qu’il coordonne avait lancé une campagne de crowdfunding pour rénover le poste de santé et bénéficier d’un lit d’accouchement et plusieurs utilitaires pour son bon fonctionnement. Son association Villageois 2.0 a également organisé la toute première activité liée au numérique à l’intérieur du pays. C’était le forum du Numérique au Foutah (FONUF) qui, à sa première édition, a rassemblé des ministres, plusieurs acteurs du numérique de la Guinée et de la sous-région.

Agé de 28 ans, ce blogueur de RFI Mondoblog est aussi membre du Réseau AfricTivistes, de l’Association des Blogueurs de Guinée (Ablogui), Observateur de France, reporter des Haut-Parleurs de TV5 Monde et coordinateur de l’Association Villageois 2.0 dont l’objectif est de sensibiliser les citoyens sur les avantages et risques des TIC.

Sally Bilaly Sow est diplômé en MIAGE (BAC+4) à l’université Ahmadou Dieng de LABÉ. Amoureux du numérique, il s’intéresse aux Civic Tech pour répondre numériquement aux problèmes qui assaillent la Guinée. En organisant des activités de formation et parfois à des accompagnements plus spécifiques. Dans son combat d’acteur de la société civile, il est souvent confronté à des difficultés. Il a été arrêté en 2015 sans raison valable. Malgré tout, il a gardé le cap. Comme le dit l’adage : « tout ce qui ne tue pas te rends plus fort.»

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